Les idées reçues chez les franchisés :
#1 : Cela revient à perdre son indépendance
Idée reçue que l’on retrouve assez souvent chez les (futurs) franchisés. L’idée de devoir une redevance, à quatre voire cinq chiffres tous les ans, effraie. Mais être franchisé c’est avant tout diriger une entreprise d’un point de vue juridique et moral. Les franchisés sont les seuls responsables de leur projet et de leur centre de profit. Les contrats sont créés dans le but de donner au franchisé, la liberté qu’il recherche, tout en l’aidant grâce à un concept déjà existant. Un véritable partenariat d’entrepreneurs !
#2 : C’est plus difficile que de se lancer en indépendant
Bien que les démarches initiales puissent paraître colossales et infinies, comme tout lancement, tenter l’aventure de la franchise nécessite du temps, de l’argent et de l’énergie. Mais le résultat final n’en est que plus rassurant : si une grande partie des entreprises indépendantes disparaissent au bout de 5 ans, les franchises et leur réseau sont bien plus pérennes. Il est d’ailleurs très confortable de s’appuyer sur les formations et les ressources mises à disposition par le franchiseur pour évoluer dans son secteur et rester fidèle au concept et à l’image de marque.
#3 : Je dois tout donner à mon franchiseur
Mais alors, qui est ce franchiseur qui nous prête son concept en échange du pourcentage de notre CA ? Un espion, un voleur ? Pas du tout ! Il s’agit d’un entrepreneur, lui aussi, qui souhaite voir se développer son concept de marque et son réseau pour faire prospérer ce que il a construit. Le souci est que souvent lui et son équipe de direction, paraissent inaccessibles, seulement présent au moment de rendre des comptes. Là encore il s’agit d’une idée reçue, voire même d’un biais d’interprétation en lien avec la communication au sein du réseau qui est compliquée à mettre en place.
Les idées reçues chez les franchiseurs :
#1 : Un jeune franchisé présente un fort risque
Une franchise met du temps à se construire, à faire grandir son réseau et à l’entretenir. Bien que les franchisés soient des entrepreneurs, il est vrai que l’expérience, comme dans tout domaine, est appréciée. Cependant, il ne faut pas sous-estimer les jeunes entrepreneurs qui se tournent vers la franchise pour s’assurer de la sécurité, mais qui n’en sont pas moins au fait des nouveautés du marché. Et notamment la digitalisation du marché, en développement depuis quelques années. Si c’est une tendance totalement adoptée par les secteurs de la restauration rapide ou encore de l’équipements de maison, les autres secteurs sont en passe de succomber aux sirènes du digital.
#2 : Toutes les franchises fonctionnent avec le même fonctionnement, peu importe le secteur
Il est tentant de s’inspirer des méthodes de fonctionnement de franchise qui ont déjà fait leurs preuves dans le passé. Cependant, les secteurs évoluent et les besoins du réseau aussi. Même au sein du même secteur on peut trouver deux enseignes très similaires en matière d’offre proposée, mais cela n’implique pas que les méthodes de fonctionnement et de management doivent être identiques. L’essentiel est de bien cerner les besoins et les enjeux du réseau pour lui permettre de performer dans les conditions qui lui sont propres.
#3 : Communiquer au sein de son réseau est difficile.
Souvent par manque de temps, les communications avec le réseau sont floues, désorganisées et on se perd facilement entre les newsletters internes, les emails non lus, les lettres informatives, mais aussi la multitude d’interfaces dont dispose un réseau de franchise. Le dialogue peut être vite rompu, et on pense alors qu’il est fastidieux de récolter des informations provenant du terrain, des franchisés, essentielles à l’analyse des performances de l’activité de l’enseigne. Mais comme le mentionnait le site Toute-La-Franchise, il existe des alternative digitale, simples à mettre en place au sein des réseaux pour pallier cette idée reçue et rendre la communication fluide au sein du groupe.
